Diagnostiquer

30 années d’expérience,

Une large typologie de territoires d’intervention (cours d’eau, lacs, zones humides), des grands rivières (Dordogne, Garonne) aux petits ruisseaux et des grands lacs aux petites retenues,

Une expertise reconnue et enrichie par la collaboration à des programmes de recherche permettant une démarche de progrès que ce soit dans les protocoles de mesures sur le terrain et les techniques d’analyse des données,

Une pluridisciplinarité croisant les domaines de la biologie aquatique avec ceux de l’hydraulique, de la géomorphologie et de la physico-chimie des eaux,

Un réseau de partenaires assurant la complémentarité nécessaire à la bonne réalisation des diagnostics.

Nos équipes sont en capacité de déployer un large panel de méthodologies et de technologies à la fois pour les échantillonnages et les mesures sur le terrain, pour évaluer les états des différents compartiments (biologique, hydrologique, physico-chimique, morphologique) mais surtout pour croiser les informations entre ces différents compartiments :

– Echantillonnage et caractérisation des états des peuplements piscicoles, de la macrofaune benthique, des mammifères semi-aquatiques (Desman des Pyrénées, Loutre d’Europe), d’amphibiens (calotrithon, grenouilles, tritons, salmandre…)
– Suivis individualisés des poissons (Radio-télémétrie et transpondeurs passifs) et de la mobilité des substrats (plaques d’impact, transpondeurs passifs ou actifs, chaîne d’érosion…)
– Suivis hydrologiques basés sur des capteurs de niveaux et des mesures de débits,
– Suivis de la qualité des eaux et des régimes de températures,
– Topographie fine pour la construction de modèles numériques de terrain,
– Quantification de la morphologie et des habitats aquatiques (style fluvial, faciès d’écoulement, description granulométrique des substrats, fonctionnalité des substrats (colmatage, conductivité hydraulique), potentialités d’accueil pour différentes espèces),
– Analyses des perturbations hydrologiques (régime d’éclusée, évolution des étiages),
– Analyses des perturbations thermiques vis-à-vis des peuplements piscicoles,
– Prélèvements en vue d’analyse d’ADN environnemental

En collaboration avec l’ingénierie d’EDF et celle de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse, notre équipe a adapté une approche de diagnostic basé sur les principes de l’analyse de risque environnemental.

Cette approche est tout particulièrement adaptée dans le cadre de démarche d’évaluation en amont de la réalisation de travaux en rivière et/ou de changements de modalités de gestion de débits par des aménagements hydroélectriques. Elle permet par le croisement d’aléa (modifications futures du régime de débit) avec une vulnérabilité des habitats de quantifier des risques potentiels pour des espèces aquatiques cibles.
Cette démarche novatrice a également été appliquée dans le cadre de l’état des lieux des masses d’eau du bassin Rhône-Méditerranée-Corse avec pour but d’identifier des zones prioritaires à risque fort généré par une altération des régimes hydrologiques comme les éclusées hydroélectriques.

En collaboration avec les bureaux d’études GéoDiag et Adict Solutions, ECOGEA a produit en 2020, pour le compte de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, un diagnostic à large échelle de l’état des populations de poissons migrateurs amphihalins de la Garonne.

Ce diagnostic a permis de caractériser le statut des différentes espèces et surtout le rôle des facteurs environnementaux et anthropiques vis-à-vis de la dynamique de ces populations. Sur la base d’une vaste analyse historiques des données biologiques, physico-chimiques, hydrologiques et morphologiques du fleuve, de son estuaire et de ses affluents, les principaux facteurs de risque ont pu être identifiés.
Ce travail a été accompagné par la mise en œuvre de la méthodologie participative ALTER développée par Adict Solutions qui croise les savoirs scientifiques et techniques avec les avis des acteurs du territoire afin de compléter l’analyse des risques.

En 2016, l’Etablissement Public Loire a confié à ECOGEA une 1^ère étude diagnostic sur l’état de la population d’anguille du Cher et de 3 de ses affluents.

Ce travail a permis de quantifier l’impact des ouvrages sur la colonisation de l’espèce grâce au développement d’une méthodologie spécifique (en cours de publication dans une revue scientifique) qui, sur la base d’échantillonnages des populations d’anguilles en aval des ouvrages, a permis d’identifier spécifiquement l’impact des difficultés de franchissement de ces barrages en éliminant les effets propres à la distance à la mer et à la qualité des habitats. Ce diagnostic a été renforcé en 2018 et 2019 afin de constituer un état initial avant la mise en œuvre des mesures de restauration de la libre circulation de l’anguille.